Très souvent présentées comme de très bonnes alternatives aux livrets d’épargne et aux fonds en euros des assurances-vie, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) connaissent un véritable succès auprès des investisseurs.
Si ce placement encore appelé pierre-papier tire son épingle du jeu par rapport aux autres investissements, c’est non seulement pour son caractère peu risqué, mais aussi pour sa promesse de rendement tournant autour de 4 %. Cela dit, avant d’investir dans SCPI, il faut en connaitre les différents types.
Fonctionnement des SCPI
Une société civile de placement immobilier (SCPI) s’assimile à un véhicule de placement collectif qui permet aux particuliers de détenir de façon indirecte un ou plusieurs immeubles (petits commerces, parkings, maisons médicalisées, immeubles de bureaux…) par le biais de parts sociales, non cotées en bourse. En investissant dans une SCPI, vous bénéficiez de certains avantages. Non seulement vous n’avez pas à vous soucier de la gestion comme dans une acquisition immobilière classique, mais profitez également de revenus stables et performants dans le temps.
Autre atout et non des moindres, le risque associé à cet investissement est faible. Étant donné que la SCPI détient un vaste parc immobilier et une multitude de locataires, le risque de dévalorisation de votre part est atténué, tout comme cela de la vacance d’immeuble ou de la perte de locataire.
Classification selon le type capitalistique
Il existe deux familles juridiques de SCPI en fonction de la nature du capital (fixe ou variable). Lorsque le capital est fixe, vous n’avez la possibilité d’acheter des parts que lors de l’émission du capital ou dans le cadre d’une augmentation de ce dernier. À contrario, vous pouvez acquérir ou vendre vos parts à tout moment lorsque vous avez souscrit à une SCPI à capital variable. La fixation du prix de celles-ci est alors de la responsabilité de la SCPI (tout comme l’organisation de la revente desdites parts), et se fait en fonction du marché.
SCPI Classiques, Fiscales ou de plus-value : ce qu’il faut comprendre
En dehors de la catégorisation par la nature du capital, on distingue trois principales familles de SCPI. Celles dites classiques composent leur parc immobilier uniquement avec des immeubles d’entreprise (commerces, entrepôts, bureaux, etc.) et ont donc comme locataires des entreprises. Elles génèrent sur la durée des revenus stables et importants.
S’agissant des SCPI de plus-value, elles n’ont pas pour objectif de générer des revenus fonciers, mais visent plutôt à terme des profits sur la revente des biens immobiliers. Les logements en nue-propriété, en viager, ainsi que les appartements soumis à la loi 1948 composent généralement le parc immobilier de ce type de SCPI.
Les SCPI Fiscales pour leur part ont vocation à aider à créer des revenus fonciers et un capital, tout en défiscalisant. C’est justement la raison pour laquelle elles se composent d’actifs immobiliers éligibles aux mécanismes de défiscalisation (Malraux, Scellier, Pinel…).