Pour remplacer une dent perdue et retrouver un sourire radieux, vous avez deux choix : utiliser une prothèse dentaire ou bien avoir recours à un implant dentaire. Si le premier concerne une dent artificielle amovible, l’autre consiste à fixer définitivement une dent artificielle. L’implant dentaire constitue une bonne alternative, mais son problème reste le prix. Son coût revient trop cher, à moins que vous soyez couvert par la sécurité sociale. Mais est-ce vraiment le cas ? Existe-t-il un autre moyen pour bénéficier d’un remboursement total ou partiel de cette intervention dentaire ?
Qu’est-ce qu’un implant dentaire ?
Pour avoir une idée du prix d’un implant dentaire, il est important de connaître son fonctionnement. L’implant dentaire permet de combler définitivement l’espace où vous avez perdu une dent. L’intervention se fait en trois étapes :
- L’implant dentaire proprement dit concerne la racine artificielle qui est insérée directement dans l’os de la mâchoire.
- Une autre partie appelée pilier de l’implant est ensuite fixée pour servir de support de base à une couronne (un bridge ou un dentier hybride).
- La couronne placée sur le dessus du pilier est une reconstitution à l’identique d’une vraie dent. La différence est à peine perceptible.
Le prix de l’implant dentaire dépend de plusieurs facteurs : les honoraires du prothésiste, la situation spécifique comme l’état de la mâchoire, le type de prothèses supportées par le pilier (en titane, en céramique ou en zircone)
L’implant dentaire avec le pilier peut coûter dans les 1 000 euros. Ensuite, vient la pose de la couronne qui revient encore plus chère, jusqu’à 1 500 euros. Le coût total d’un seul implant dentaire peut ainsi atteindre les 2 500 euros. Dans le cas d’une mâchoire entièrement édentée, le prix peut même monter jusqu’ à 10 000 euros.
Les implants dentaires sont-ils remboursables par la Sécurité Sociale ?
Malheureusement, l’implant dentaire n’est pas un service couvert par la sécurité sociale. Autrement dit, c’est le patient qui prend en charge l’intégralité du coût de l’implant et du pilier ainsi que toutes les prestations qui y sont associées. Cependant, il y a une exception. La couverture des implants dentaires est possible sous certaines conditions, dans des cas rares et les cas graves tels que les malformations de la mâchoire, l’agénésie, les tumeurs cancéreuses et les atrophies osseuses où les prothèses conventionnelles ne sont pas possibles.
Classés au même titre que la prothèse dentaire, la couronne et les bridges sont, quant à eux, pris en charge par la Sécurité Sociale à hauteur de 70 %, soit entre 84 € et 107 €. Depuis l’année 2000, une nouvelle réglementation sur les prothèses dentaires a été instaurée. Au lieu des 50 à 65 % précédents, les prestations seront désormais remboursées jusqu’à 100 %.
Quelle autre solution pour rembourser les implants dentaires ?
Afin de réduire le coût des implants dentaires et des piliers non prises en charge par la Sécurité sociale, vous pouvez obtenir une subvention forfaitaire auprès d’une mutuelle de santé. En effet, certaines mutuelles et assurances santé acceptent de rembourser jusqu’à 150 % et parfois encore plus pour l’ensemble de vos soins dentaires. D’autres proposent des forfaits annuels avec un montant plafonné aux assurés et à leurs familles.
Cela dit, le montant pris en charge par la mutuelle est différent d’une compagnie à une autre. C’est pourquoi il est très judicieux de comparer d’abord toutes les polices d’assurance dentaires entre elles afin de s’assurer que la formule complémentaire proposée correspond à votre situation.
Il est aussi important de bien s’informer à l’avance toutes les conditions lors de la souscription de votre assurance : quelle part du traitement est remboursée et sur quelle période ? Demandez également si les frais d’accompagnement ou les frais de suivi sont couverts par l’assurance dentaire et dans quelle mesure. Le pourcentage de remboursement doit être aussi élevé que possible.