Les dernières statistiques en termes de prévalence sont révélatrices d’une réalité : le trouble du spectre de l’autisme touche aujourd’hui 1 % de la population en France, soit environ à 700 000 personnes.
Bien que les causes ne soient toujours pas connues du monde médical, les symptômes sont mieux détectés que par le passé. Ainsi, la prise en charge intervient plus rapidement de sorte à favoriser une bonne adaptation des patients touchés par ce handicap. Dans ce billet, on vous dit tout sur le Trouble du spectre de l’autisme (TSA).
Généralités sur le TSA : définition et caractéristiques
Le Trouble du spectre de l’autisme est défini comme un ensemble d’anomalies du neuro développement, qui apparait à la petite enfance (dès les trois premières années de vie) et qui persistent jusqu’à l’âge adulte. Le terme TSA inclut non seulement les autistes, mais également les personnes vivant avec le syndrome d’Asperger, et celles qui présentent un trouble envahissant du développement non spécifié.
Le trouble se manifeste par une certaine incapacité à établir des interactions sociales et même à communiquer (communication non verbale incluse). Les personnes concernées développent habituellement une certaine résistance au changement. Elles sont sujettes à des troubles du comportement qui affectent significativement leur perception du monde et des objets qui les entourent.
La médecine a fait des progrès en ce qui concerne le diagnostic des personnes atteintes de TSA.
Des signes avant-coureurs
Si les causes du TSA ne sont toujours pas évidentes à appréhender, la manifestation des symptômes est généralement précoce (avant l’âge de trois ans).
Cependant, le diagnostic peut être rendu difficile parce que chaque patient est unique. En effet, les symptômes sont susceptibles de varier d’un individu à un autre.
Toutefois, certains traits particuliers peuvent être observés chez la majorité des patients. Il s’agit précisément de : hypersensibilité à certains bruits, trouble du sommeil, mouvements inhabituels (battements de mains, balancement du corps, etc.), intérêt marqué pour les jeux répétitifs, rigidité alimentaire, résistance aux contacts physiques, etc.
Quand le diagnostic intervient plus tôt, les traitements peuvent se révéler plus concluants. Même s’il n’existe pas à ce jour de remèdes pour guérir complètement du trouble du spectre de l’autisme, une prise en charge adaptée est nécessaire pour accompagner efficacement les patients tout au long de leur vie.